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Plantes médicinales : quand l'industrialisation et la rentabilité pèsent sur la qualité des remèdes

J'ai constaté une diminution de qualité de certaines marques fabriquant des produits naturels à base de plantes notamment en gemmothérapie et aromathérapie (je passe sous silence le monde des compléments alimentaires et des tisanes dans lesquels, nous trouvons un peu de très bon mais trop souvent du grand n'importe quoi...).


Une plante doit être cultivée avec patience, récoltée avec douceur, transformée avec amour.

Pour avoir un "bon" produit, il faut de l'attention et des intentions.

Sans quoi, au niveau olfactif et gustatif se sera pâle.

Sans quoi, au niveau thérapeutique ce sera médiocre.

Sans quoi au niveau énergétique ce sera inerte voire néfaste.


En quête de producteurs.rices/transformateur.rices de grande qualité, je suis entrée aujourd'hui dans le monde du subtile, de l'intention, de la patience et de l'humilité en rencontrant une productrice d'élixirs floraux située dans les Pyrénées catalans.

En visio. Elle en débardeur, moi en écharpe-col roulé. Quelques bons degrés et 1200 km nous séparent, pourtant j'ai déjà un appel de cœur pour ses élixirs et pour sa personne.


Je découvre à quel point concevoir un élixir floral (ici selon la méthode du Dr Bach) nécessite de vastes connaissances : botanique, eaux, biotopes, astres, physiologiques, psychologiques et énergétiques, ainsi qu'une réelle connexion tant avec la nature que l'humain. Il a fallu des années au papa pour créer les élixirs-mère (6 ans pour la gamme des 38 Fleurs de Bach !).

Il a fallu faire avec la météo, choisir un lieu de cueillette protégé au maximum des différents polluants, il a fallu marcher, se courber, solariser, mettre toute la passion dans la création de ces élixirs-mère aujourd'hui à l'origine des dilutions commercialisée.

Il y a eu transmission à sa fille, autant que possible. Toute pleine d'humilité avec même un doute de légitimité (et pourtant ...), elle poursuit ce jour ce magnifique travail.


Après ce riche échange, j'ai compris en quoi mes doutes sur la qualité de certains produits fabriqués à l'échelle industrielle étaient justifiés.

Comment obtenir une telle qualité avec des cueilleurs amateurs qui font cela pour avoir quelques sous, avec une sélection médiocre des sols et des plantes, une ligne de production, une mise en bouteille industrielle et un stockage tout autant industriel ? Comment avoir cette haute qualité dans le stress de l'efficacité et de la rentabilité ?


C'est impossible. Si la qualité biologique peut-être respectée et quelques propriétés médicinales de base conservées, la qualité olfactive et énergétique ne peuvent l'être.

En industrialisant les plantes médicinales, on détruit l'essence médicinale même.


Pour le moment, je reste large sur les marques proposées. Cela me semble juste pour respecter les préférences des personnes qui consultent, un accès facile aux remèdes naturels selon la géographie et ma propre évolution. Pour autant, mon intention grandissante est de travailler spécifiquement avec certaines gammes pour avoir une qualité supérieure.


Ainsi, il serait bien possible que je propose un nouveau soin avec les précieux élixirs des Pyrénées catalans (suite au prochain épisode...).


(Texte : Peggy Naturopathie - Photo libre de droit).



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