Dans le livre "Lady Sapiens, enquête sur la femme au temps de la préhistoire" ( T. Cirotteau, J. Kerner, E.Pincas), le chapitre 4 s'intéresse à la sexualité et la sensualité de nos ancêtres à l'époque de la préhistoire.
En effet, notre sexualité humaine n'est commune à aucun autre animal car elle est supposée dénuée des contraintes biologiques (du moins de nos jours).
Il est noté que "notre bipédie a entrainé une invisibilité des signes de l’œstrus indiquant habituellement la période de rut chez les femelles des primates non humains et entrainant une réponse instinctive des mâles" (accouplement pour fécondation et survie de l'espèce).
A cela s'ajoute des produits de synthèse (lessives, parfums, déodorants...) ou encore nos vêtements (soutien-gorge mais aussi toutes les couches parfois superficielles, les marques...) qui nous privent de signes indiquant une modification de la biochimie féminine mais aussi masculine, telles que la modification de l'acidité de la peau et des odeurs corporelles, la texture des lèvres, le renflement de la poitrine etc... De nos jours, nous serions donc "bien incapables de nous reconnecter à notre intuition ancestrale".
Dans ce chapitre, une note accompagne ce passage : "Des expériences ponctuelles dans des clubs de strip-tease tendent à souligner que les femmes sont considérées comme plus attirantes lorsqu'elles sont en période d'ovulation [...] si l'on se fie à l'augmentation de leurs pourboires pendant cette courte période ! L'homme actuel conserverait donc une petite part d'intuition heureuse lorsqu'il s'agit de sélectionner une partenaire à féconder".
Sans remettre en question l'influence des phéromones chez les hommes en cette période, la capacité intuitive est tout de même désormais extrêmement réduite notamment dans ce type d'ambiance particulièrement surfaite ...
En revanche, les femmes (surtout si elles n'ont aucune contraception chimique, ni dysfonctionnements ovulatoires) sont dans l'archétype de la Mère (voir mon article : https://www.peggynaturopathie.com/post/transition-d-un-arch%C3%A9type-f%C3%A9minin-%C3%A0-un-autre ) et cet archétype est non seulement protecteur, maternel mais aussi très sexuel (et oui!!!) !
Certaines femmes savent à quel point la période d'ovulation est propice à la séduction avec une augmentation de leurs désirs et activité sexuel.les. Ce, de façon purement archaïque, juste pour les besoins de survie de l'espèce (yep, moins glamour mais c'est ainsi).
Il ne faut donc pas sous estimer la capacité d'une femme à déployer - même inconsciemment - des attitudes séductrices lors de la période ovulatoire. Y compris auprès de partenaires qu'elles jugeront désagréables ou insipides la semaine d'après !
Alors peut-être que l'attirance réelle dénuée de toute "orientation survie de l'espèce" entre deux êtres ne survient qu'avec l'âge, lorsque la femme entre doucement dans l'archétype de la Femme Sage (préménopause, ménopause) relié à la saison de l'hiver, et qui, à l'encontre des préjugés, ne serait peut-être pas si hivernale que ça ? ;-)
Malgré les technologies, les parfums de synthèse, nos supermarchés et nos modes vie éloignés de nos réflexes animaux, femmes ou hommes conservons malgré tout bon nombre de nos instincts primaires. Libre à nous de les explorer !
Peggy Naturopathie - Art : Auteur.e non identifé.e.
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