Certain.e.s auront peut-être déjà lu des articles énonçant le fait que les enfants ne tombent pas malades d'eux-mêmes (de la petite enfance jusqu'à l'adolescence) mais s'affaiblissent en raison des émotions lourdes et des comportements souffrants de leurs parents.
Je ne suis pas complètement d'accord avec ce point de vue.
Pourquoi ?
Dans la médecine holistique, le " tout " est considéré. Le corps, les émotions, l'âme (aspect spirituel de la pratique), l'environnement de vie. Ce dernier aspect inclus donc l'impact des parents et du transgénérationnel sur des maladies ou troubles dont l'enfant peut souffrir, parfois même des années après à l'âge adulte.
De mon point de vue de thérapeute holistique, les parents ont une influence sur le développement et la santé de leur enfant. Ils peuvent transférer à leur enfant des caractéristiques dites héréditaires (via leurs gènes) mais également une certaine énergie en fonction de leur propre vécu (passé ou présent) qui pourra ainsi influencer la vitalité (ou santé) de cet.tte enfant. C'est un aspect essentiel à prendre ne compte dans l’anamnèse et le suivi thérapeutique holistique.
Pour autant, l'enfant est aussi exposé.e à des pathogènes en tout genre, des perturbateurs endocriniens, des ondes (etc) et ses maladies (ponctuelles ou récurrentes) ne sont pas à restreindre au simple fait que la maman ou le papa porte une blessure d'abandon ou un stress prolongé au travail. Autant la médecine conventionnelle ne tient souvent pas suffisamment compte de l'état émotionnel et du contexte de vie de la personne souffrante, autant certaines approches (que je respecte et considère largement) amènent parfois à délaisser l'aspect physiologique et biologique du corps. A mon sens, les deux approches sont alors incomplètes pour la prise en charge globale.
Pour un.e enfant régulièrement malade, il est nécessaire de se demander :
Que se passe-t-il dans son corps ?
Que se passe-t-il dans sa tête ?
Que se passe-t-il autours de cet.te enfant (école, famille, alimentation, activités - etc - ont-ils un impact plutôt bénéfique ou délétère sur l'enfant ?)
Les approches thérapeutiques qui excluent les émotions, tout comme les approches qui réfutent l'évidence physiologique en reportant la responsabilité sur les parents et le transgénérationnel me semblent incomplètes si considérées séparément.
Restons humbles envers la complexité de la biologie. Il s'agit d'une approche multidisciplinaire qui invite par conséquent à englober tous les accompagnements, du plus cartésien au plus spirituel. Et surtout, selon les besoins de la personne (ici l'enfant) en difficulté.
Pour conclure, je rassurerai les parents (qui ont déjà une lourde charge mentale) : continuez à faire au mieux, votre enfant peut être malade sans que cela soit " de votre faute ". Son corps réagit aux nombreux stimuli externes et même déjà très jeune, cela invite à ce qu'iel prenne la responsabilité de tout son être avec votre aide bienveillante. Que vous soyez Papas ou Mamans, continuez à faire au plus juste pour votre enfant, ajoutez-y un peu de remise en question (mais sans culpabilité) et avancez ensemble avec beaucoup d'Amour. L'équilibre reviendra bientôt dans les corps, les émotions et vos âmes.
(Texte : Peggy Naturopathie - Artiste : Claudia Tremblay)
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