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Hystérectomie : une pratique controversée pas toujours utile

Depuis quelques mois, je suis stupéfaite du nombre de femmes ménopausées ou non qui ont subit ou se 

voient proposer une hystérectomie.

Si dans certains cas médicaux, l'ablation de ce précieux organe s'avère malheureusement indispensable, dans d'autres cas, cela me laisse perplexe. 

Car retirer l'utérus (voire les ovaires, les trompes de Fallope et le col de l'utérus) chez une femme est un 

acte loin d'être anecdotique.


Au niveau symbolique, il représente la domination de la médecine patriarcale sur le corps des femmes.

Dans une époque qui semble révolue mais qui imprègne encore tellement notre société, retirer l'utérus 

d'une femme ne la calmerait-elle pas de ses "hystéries" ?

Cet espace où la vie jaillis, fascine autant qu'il effraie. Le terrible vagina dentata - dans lequel les hommes 

seraient castrés - ouvre d'ailleurs sur cette terrifiante coupe utérine. Faute de comprendre le 

fonctionnement subtile de cet espace féminin, les hommes pourraient bien y perdre leur virilité et leur 

pleine puissance dominatrice. Ou estimer qu'en dehors de la grossesse, cet espace utérin est vide et sans 

substance, donc inutile.

De nos jours encore, l'hystérectomie fait écho à une gynécologie qui, à cause de certain.e.s praticien.nes 

complètement englué.e.s dans les vestiges de cette médecine de torture, reste parfois fortement irrespectueuse.L'hystérectomie chez les femmes (pré)ménopausées ou ayant déjà eu des enfants apparait comme banalisée par certain.e.s gynécologues : "Aucun soucis car vous êtes ménopausées, ont peut vous retirer 

l’utérus pour ne plus saigner à cause de votre fibrome". "Comme vous avez déjà 3 enfants, vous ne voulez 

pas de pilule et que vous avez (déjà !) 40 ans, l'hystérectomie est le moyen le plus efficace de abolir vos 

douleurs d'adénomyose". Jeter cet organe dans la poubelle des déchets organiques semble étroitement lié à une considération persistante dans l’inconscient collectif : les femmes ménopausées ou ayant déjà enfanté, à l'instar de leur utérus devenu inutile, seraient également tout autant inutiles dans la société. Hop ! à la benne !


Au niveau physiologique, l'utérus est interconnecté aux ovaires, aux trompes de Fallope, au col de l'utérus et s'ouvre vers le monde extérieur par la vagin. L'utérus est un organe à part entière qui a ses propres rythmes pendant toute la vie féconde. La symphonie utérine est sous influence des hormones sexuelles féminines. C'est le siège de la fécondité et le cocon du futur enfant. Là, où une nouvelle vie peut commencer. Pour les toutes jeunes filles non menstruées ou à l'inverse les femmes ménopausées, l'utérus semble "endormi". Il est d'ailleurs difficile de trouver des informations sur le comportement de l'utérus chez ces catégories de femmes tant l’utérus n'est pas considéré comme un organe utile hors de la période de vie féconde. Si on cherche "utérus" + "jeune fille" sur internet, une multitude d'articles concernera la vaccination contre le papillomavirus. Pour les femmes ménopausées, les articles s'orientent presque systématiquement sur la description de l'impact de la ménopause sur le corps des femmes en mentionnant largement la notion de vieillissement et de décrépitude (sympa !).

Pour anecdote, ma gynécologue observe en échographie toute sorte d'utérus chez les femmes ménopausées : des utérus qui ont choisi de fortement involuer et de se rétracter, mais aussi des utérus volumineux dans lesquels elle voit parfois des inclusions d'adénomyose (à l'époque, non diagnostiquée). Nos utérus sont comme le livre de l'histoire de notre vie !


Au niveau énergétique, l'utérus est relié au chakra sacré, notre centre énergétique du pouvoir créatif et sexuel. Un chakra sacré équilibré permet le bon fonctionnement des organes qui lui sont reliés mais aussi d'être dans l'abondance, la créativité et l'harmonie sexuelle. L'utérus a donc toute son importance dans la dynamique du chakra sacré quelque soit l'âge de la femme quitte à voler un peu la vedette aux ovaires, trompes de Faloppe ou vagin (pas moins essentiels pourtant). Il est même considéré comme le centre de la pleine puissance du féminin sacré pouvant augmenter avec l'âge et la sagesse de la femme.


Alors quand des clientes me relatent l'insistance de certain.e.s gynécologues à leur faire subir une hystérectomie, des crocs acérés sortent de ma bouche.

Ces femmes, proches de la ménopause, ménopausées ou ayant déjà eu des enfants, ne veulent d'ailleurs pas que leur utérus soit jeté à la poubelle ! Elles vivent cette proposition comme un choc.

Cet espace qui a parfois donné la vie et toujours porté leurs projets, elles ne veulent pas se le voir retirer.

Elles veulent tenter d'autres approches pour résoudre le dysfonctionnement qui a amené à cette proposition d'hystérectomie...

Parce qu'intuitivement, elles veulent préserver leur centre énergétique sacré.

Parce qu'elles considèrent à juste titre que cet organe reste et demeurera vital toute leur vie.

Parce qu'elles savent qu'il y a d'autres approches qui peuvent permettre de prendre soin de cet espace sacré s'il saigne à cause d'un fibrome ou s'il est douloureux à cause d'une anédomyose.


Ne vous laissez pas influencer par une proposition d'hystérectomie, prenez un temps de recul.

Osez poser toutes vos questions pour une décision en conscience : quels risques de faire l'intervention ou de ne pas la faire ? quelles alternatives médicales possibles ? (etc).

Prenez toujours d'autres avis médicaux. Bien heureusement d'autres gynécologues et médecins sont respectueux et à l'écoute de leurs patientes.

Accueillez votre ressenti également sur cette possible intervention. Car il s'agit de votre corps, de votre temple.


Enfin, quelque soit la décision qui sera prise (peut-être devrez-vous subir cette intervention pour protéger votre santé), il est toujours possible d'envisager un accompagnement holistique digne et doux pour honorer cet espace sacré utérin qu'il soit physiquement présent ou non.


Peggy Naturopathie - Illustration : auteur.e non identifié.e.





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