Nos émotions n'affectent pas uniquement notre activité mentale mais impactent aussi grandement notre corps.
Il y a déjà quelques années, une équipe de recherche finlandaise (Lauri Nummenmaa et al.) a cartographié les empruntes corporelles de 700 candidat.e.s venant de Finlande, Norvège et Taïwan soumis.e.s à différentes émotions. Les candidat.e.s ont identifié via un logiciel informatique leurs ressentis au niveau des différentes parties du corps en fonction des images perçues.
Quelque soit l'origine des candidat.e.s, le système émotionnel envoie des signaux au corps pour préparer l'organisme à faire face à une situation donnée de façon automatique (exemple : stress soudain = respiration plus forte = apport d'oxygène = fuite ou attaque). C'est aussi ce qui peut conduire à l'apparition de certaines maladies si des émotions " d'urgence " perdurent dans le temps.
En soi, il n'y a pas de réelle découverte. Depuis des siècles, les énergéticien.n.es sont capables de ressentir la répartition de ces empruntes émotionnelles (sous forme de flux énergétiques faibles ou exacerbés) dans notre corps. Ce sont d'ailleurs ainsi que des approches comme le reiki, le shiatsu et bien d'autres visent à harmoniser la circulation des énergies dans le corps pour une meilleure santé. Cependant, il est intéressant d'avoir rendu accessible visuellement cette cartographie de nos émotions.
Alors chouchoutez vos émotions, accueillez-les comme elles arrivent, faites des activités que vous aimez pour permettre aux émotions qui chamboulent de se dissoudre et de faire rayonner en vous et autours de vous celles qui font du bien.
Belle journée ! (Texte et synthèse : Peggy Naturopathie)
Légende : Les émotions sont associées à différents schémas d'émotion corporelle. De droite à gauche et de haut en bas : colère, peur, dégoût, joie, tristesse, surprise, neutre, anxiété, amour, déprime, mépris, fierté, honte, envie. Les couleurs représentent l'activation plus ou moins forte des régions du corps: de peu active (bleu clair) à très active (jaune) - (Lauri Nummenmaa et al., PNAS).

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